Pierre Gattaz sur BFMTV : « On peut réformer le pays par le dialogue social »
Invité de l’émission Bourdin direct sur BFMTV et RMC, Pierre GATTAZ a appelé une nouvelle fois à lever tous les freins à l’embauche dans notre pays et s’est félicité de l’accord sur les retraites qui montre toute la force du dialogue social.
Interrogé sur les migrants, Pierre Gattaz a estimé qu’il était important de les accueillir, rappelant que le MEDEF « a créé un groupe de travail avec des patrons volontaires très sensibilisés à ce sujet pour voir comment intégrer mieux ces familles qui fuient la guerre. » Il a ajouté que cela impliquait bien sûr de lever les freins au travail, rappelant que 320.000 emplois restaient non pourvus en France : « Il faut lever les verrous, les interdits. Par exemple, le travail le dimanche, il y a beaucoup d'emplois à créer (…) Lorsque vous embauchez quelqu'un en France, vous avez peur, il faut lever cette peur, pour cela il faut plafonner les indemnités de Prud'hommes, qui est un vrai sujet pour les TPE, PME. Et il faut inventer un CDI sécurisé. »,
« Je pense, a poursuivi Pierre Gattaz, qu’il y a des choses qui évoluent en France, comme le rapport Combrexelle. Depuis mai, il y a un consensus politique qui fait le constat que notre législation du travail est trop rigide. » Pour le président du MEDEF, « c’est l’accord d’entreprise qui prévaut. il faut que l'entreprise, qui est un cas unique, avec des clients unique, des salariés uniques puisse s’adapter. »
Interrogé ensuite sur le dialogue social, Pierre Gattaz s’est félicité de l’accord sur les retraites signé vendredi dernier : « Nous avons démontré qu'on était capable, avec un dialogue social constructif, pragmatique, responsable de faire des accords. » Quant à ce qui s’est passé à Air France, pour Pierre Gattaz « C’est du Hooliganisme ! Ce n’est pas du syndicalisme. » Il a également invité la CGT et FO à « accepter comme partenaires sociaux, responsables, de voir le monde qui bouge et à ne pas être dans des postures ou des dogmes. »
Enfin, Pierre Gattaz a rappelé que « l’emploi était son obsession et devrait être l’obsession de tous » et il a réaffirmé « qu’il était possible en cinq ans, de créer un million d’emplois en France, à la condition qu’on lève des verrous. »